Petite incursion dans la Loire, à quelques kms du Puy de Dôme.
Notre Dame de l’Hermitage s’élève sur les hauteurs de Noirétable à 1.100 mètres d’altitude.
Outre la grande affluence du 15 août, cette immense bâtisse est un site très fréquenté en été.
Pèlerins ou simples promeneurs trouvent en ce lieu spiritualité et sérénité.
A 7 kilomètres de Noirétable, dans les monts du Forez, Notre-Dame de l’Hermitage
rayonne au milieu d’une forêt de sapins plus que centenaires.
Ce havre de paix attire chaque été de nombreux visiteurs,
pèlerins ou simples promeneurs en quête de spiritualité ou d’une bouffée d’air pur.
Tout commence en 450 de notre ère, au cœur d’une minuscule chapelle devant laquelle coule une source.
La légende affirme qu’il y avait déjà un pèlerinage druidique,
mais c’est au XII ème siècle que la Vierge Marie serait apparue à un personnage énigmatique, un criminel,
en lui disant : « va te confesser au Prieur de Noirétable et reviens ici faire pénitence. »
Dès lors, des pèlerins viennent nombreux dans ce lieu reculé prier auprès de la source miraculeuse.
Une première église est bâtie non loin de la source, mais il faudra attendre 1669
avant qu’un premier monastère ne soit construit devant l’énorme rocher, au prix d’efforts inouïs.
Une maison plus vaste, celle qui forme aujourd’hui le bâtiment principal,
avec les encadrements de fenêtres en pierre sombre de Volvic, est érigée vers 1740.
L’Hermitage devient le Noviciat, la maison de formation des missionnaires royaux.
La révolution voit le déclin de l’Hermitage malgré quelques tentatives de restauration sans lendemain.
Les premiers missionnaires de la Salette s’y installent le 7 février 1889.
En 1951, un terrible incendie ravage le bâtiment principal, ne laissant que les murs.
La reconstruction se fera au prix d’extrêmes difficultés et permettra de rajouter un troisième étage de chambres.
Prenant la succession de la Congrégration des missionnaires de Notre Dame de la Salette,
les soeurs de la Salette sont installés à l’Hermitage depuis 2000.
Elles assurent l’accueil des pèlerins (nuitées et repas) tous les jours, toute l’année sauf durant le mois de novembre. Les visiteurs en quête de repos ou d’une vie spirituelle trouvent en ce lieu un accueil familial et peuvent,
au gré des promenades ou des repas, nouer des liens d’amitié avec les autres pèlerins.
Sur les deux rochers en granit blanc de Peyronite, une statue de Saint Joseph et l’enfant Jésus
et une grande croix de sept mètres de haut enchâssée dans la roche.
Le plus haut rocher est un belvédère qui laisse voir les Bois Noirs, la Limagne, les plaines du Forez et du Roannais.... Un panorama majestueux où trône le Mont Blanc.
L’église construite dans les années trente mérite le détour pour ses fresques murales
du peintre Luc Barbier réalisées entre 1946 et 1947. Une porte latérale donne accès, par un passage voûté,
à une chapelle qui abrite le joyau de l’Hermitage : une Vierge en majesté datée du XIIe siècle.
Il faut prendre le chemin qui débute de la Croix de la Mission pour se rendre à la Chapelle de la Source
où la tradition situe les paroles de la Vierge à l’homme mystérieux appelé « l’ermite ».
La chapelle de l’Hermitage pour prier vers la Bonne Mère de l’Hermitage.
Les murs sont couverts d’ex-votos depuis des décennies, en remerciement de grâces obtenues.
La source qui coule est à une température constante, fraîche en été, tiède en hiver et d’une parfaite pureté.
De nombreux témoignages de guérison miraculeuse ont été rapportés par les Pères de l’Hermitage.
Tout près, une statue de Jean-Baptiste avec la phrase « porter des fruits de conversion ».
Pour terminer cet article, une photo prise au Col de la Loge, sur la commune de La Chamba.
Il se trouve juste à quelques kms de Notre Dame de l'Hermitage, et j'y suis passé le même jour.
Photos réalisées à Notre Dame de l'Hermitage - Noirétable (42), le Dimanche 13 Septembre 2015
Etant athée, je ne fais aucun prosélytisme.
Mais je m'intéresse à l'histoire des lieux que je visite.
J'ai trouvé tous ces renseignements sur internet.