La crypte des Essarts, a été classée à l’inventaire des Monuments historiques le 16 août 1971.
Elle est ce qui nous reste de l’ancien Prieuré Saint-Pierre qui servait d’église paroissiale.
Ce prieuré est mentionné pour la première fois dans une charte de 1182,
consignée dans les manuscrits de Don Fonteneau et par laquelle Pierre d’Apremont,
Seigneur des Essarts, fait une donation «à Dieu et à Sainte-Marie de Luçon».
Ce prieuré dépendait donc de l’abbaye Sainte-Marie de Luçon qui fut élevé par la suite en évêché.
Cette crypte est le vestige le plus significatif de l’ancienne église romane dont il reste
également le portail qui a été démonté pierre par pierre puis remonté dans le parc
du Château voisin, derrière le cimetière de la Capéterie.
La construction remonte à la fin du XIIème siècle.
Elle forme un espace rectangulaire terminé en hémicycle à trois nefs d’égale largeur.
Les dimensions sont relativement vastes pour une crypte : 11 mètres sur 4 mètres.
Le couvrement de l’ensemble est assuré par des voûtes d’arêtes reposant sur deux files de cinq colonnes et sur
des colonnettes jumelées, séparées par un petit dosseret et disposées en applique sur les murs latéraux.
Les chapiteaux gainés sont ornés de volutes et de coquilles Saint-Jacques.
Seules, les voûtes de l’hémicycle sont anciennes.
Elles sont plus hautes que celles des nefs qui ont été renforcées au XIXème siècle.
Elles avaient été réhabilitées en briques (elles ont été enduites voici quelques années).
L’éclairage du chevet de la crypte était assuré par trois fenêtres.
L’une d’elles s’est trouvée murée lors de la construction de l’église au XIXème siècle.
Une porte murée est visible dans le mur nord.
Elle devait donner accès à l’extérieur avant l’édification de la nouvelle église.
Les accès se faisaient par deux escaliers ; celui du côté sud a été dégagé et sort dans le bas-côté sud de l’église.
On peut remarquer des restes de peinture murale sur le mur nord près de l’accès actuel et dans
l’hémicycle à gauche où l’on distingue un ange balançant un encensoir.
La qualité du dessin nous fait regretter la disparition des autres parties.
Au centre de la crypte se trouve une source captée sous l’une des piles (aujourd’hui couverte).
Cette source expliquerait peut-être l’implantation d’un lieu de culte.
Quelques précisions techniques :
Comme pour la visite de l'église St Pierre qui se trouve au-dessus, je n'avais pas de trépied.
Dans l'église j'avais pu faire certaines des photos en appuyant mon appareil sur le dossier d'une chaise.
Mais dans la Crypte aucune chaise, alors toutes les photos ont été faites à main levée.
La première photo est au 30° de seconde.
Sur les 14 autres photos, 4 ont été faites avec un flash cobra.
Les 10 photos qui restent ont donc été faites sans flash, à main levée, au 10° de seconde.
Y'a pas intérêt à trembler ! Mais aucune de mes photos n'était floue, ce qui prouve 2 choses :
Que je ne tremble pas :-) , et que le système de stabilisation est efficace...
Vous pouvez remarquer également des éclairages, des luminosités et des couleurs différentes.
J'aime jouer avec les réglages dont je dispose pour effectuer des clichés variés.
Un petit jeu pour terminer : serez-vous capable de me dire quelles sont les 4 photos prises au flash ?
Une seule, c'est assez facile, mais il faut me donner les 4... Je vous lance le défi ... :-)
Je donnerai les noms de ceux qui auront trouvé dans un prochain article.
Photos réalisées le Mercredi 11 Juin 2014