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    Ragondin (1) - Myocastor coypus / Bébé Ragondin

    Photo prise dans la Vallée Verte, le Dimanche 17 Mai 2015

    C'est un individu très jeune que j'ai eu la chance de rencontrer hier.
    Quand je l'ai aperçu, je devais être à environ 10 mètres.
    Je me suis approché doucement jusqu'à 5 mètres, où j'ai pu faire quelques clichés.

     

    Le Ragondin (Myocastor coypus) est une espèce de mammifères de la famille des Myocastoridae,
    la seule espèce actuelle du genre Myocastor.
    Ce gros rongeur, originaire d'Amérique du Sud, est introduit en Europe au XIXe siècle
    pour l'exploitation de sa fourrure bon marché.
    Tous les individus présents en Europe proviennent d'évasions ou de lâchés volontaires.

    Description :

    Poids moyen : 5 à 9 kg  -  en moyenne 7 kg
    Taille : un corps de 40 à 60 cm et une queue de 25 à 45 cm.

    De mœurs à tendance crépusculaire et nocturne, il peut avoir une activité diurne non négligeable.
    Présent dans seulement quelques départements français lors de son introduction,
    il est désormais présent dans plus de 70 départements.
    Il a colonisé des régions telles que le marais Poitevin, la Camargue ou les Landes dans une moindre mesure.
    Il est maintenant présent dans les régions du sud de la France (Lot-et-Garonne, Pyrénées-Orientales,
    Hautes-Pyrénées, Aude, Gard, Hérault, Tarn, Haute-Garonne, Vaucluse, Var, Bouches-du-Rhône...)
    mais on le trouve également sporadiquement dans certaines régions plus au nord
    (sud de l'Île-de-France (étangs de Vélizy), le Centre et Alsace notamment...).

    Le froid est un facteur limitant et les hivers rigoureux leur sont fatals.
    L'organisme du ragondin n'est pas adapté au gel comme celui du castor.
    Lors d'hivers rigoureux, de nombreux ragondins ont la queue qui gèle, ce qui dégénère en gangrène mortelle.

    Le ragondin est reconnaissable à ses quatre grandes incisives orange,
    comme chez les castors, mais tirant plus sur le rouge.
    Il se distingue du rat musqué par sa taille plus importante. La section de sa queue, ronde chez le ragondin alors qu'elle est ovale chez le rat musqué, le différencie aussi des castors qui ont une large queue plate.


    Merci pour vos commentaires sur mon dernier article !
    Les lire a été très instructif...

     


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    Mulot Sylvestre (1) - Apodemus sylvaticus

     

    Apodemus sylvaticus, est une espèce de rongeurs de la famille des Muridae.
    Il a de nombreux noms vernaculaires en français : Mulot sylvestre, Souris de terre, Souris des bois, Rat-mulot, Rat sauteur,
    Rat sauteur d'Islande, Mulot ordinaire, Mulot gris ou encore Souris sylvestre comme son homologue américain.
    Ce mulot est un peu plus grand que la Souris domestique (Mus musculus).

    L'espèce se caractérise par un corps allongé et une longue queue. Le pelage brun grisâtre sur le dos peut tirer vers le jaunâtre.
    Une petite tache ocre entre les pattes antérieures tranche sur le reste du ventre blanc grisâtre.
    Le corps mesure entre 7 et 15 cm auquel il faut rajouter une queue de près de 10 cm. le poids varie de 18 à 35 g.

    De même que chez certains rongeurs, la peau de la queue a la propriété de se rompre facilement pour permettre à l'animal de s'enfuir
    s'il est saisi par un prédateur. C'est ce qu'on appelle l'autotomie.
    La queue est d'ailleurs plus courte chez plus de 50 % des spécimens de cette espèce dans la nature.

    Cette espèce fréquente les lisières et les bois de feuillus, les haies et aussi les parcs et les jardins.
    Il est aussi visible dans les habitations (grenier, garage etc.).
    Le mulot sylvestre est plutôt solitaire et nocturne ou crépusculaire. Il est actif toute l'année et creuse des galeries parfois profondes.
    Ce sont d'habiles grimpeurs qui se déplacent aussi par bonds. On l'appelle aussi souris sauteuse.
    Il consomme des plantes, graines, baies, champignons mais aussi des insectes, des vers et des escargots. Il fait des provisions.

    Le mulot sylvestre est une espèce euroasiatique (absente du nord de la Scandinavie) et d'Afrique du Nord.


    J'ai rencontré ce Mulot Sylvestre dans une partie boisée de la Vallée Verte, le 13 Août 2013.
    Je suis tombé quasiment dessus en marchant. Mon pied s'est arrêté à environ 30 centimètres, il était au milieu du chemin.
    Je me suis stoppé net, me suis baissé tout doucement, et j'ai pu faire quelques photos avant qu'il reparte assez tranquillement.

     


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