•  (85) Les Essarts (3) - Château Renaissance... en ruines

    Le Châtelet d'entrée avec pont-levis

     

     (85) Les Essarts (3) - Château Renaissance... en ruines
    D'un peu plus près...

     

     (85) Les Essarts (3) - Château Renaissance... en ruines
    Statue à gauche de l'entrée du château

     

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    La Boulangerie

     

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    A l'intérieur de la Boulangerie

     

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    Une tarare, utilisée pour séparer les grains de blé des impuretés

     

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    Après un logis du XIII° - XIV°,  construit sur l’enceinte du XII°, et où coucha Charles VII, le château Renaissance s’édifie pour y loger la favorite de François Ier. Poste de commandement pendant les guerres de religion, le roi de Navarre en chasse son seigneur en 1587 et 1588, avant que, devenu le roi Henri IV, il y revienne se réconcilier et   peaufiner l’Édit qui sera signé dix jours plus tard à Nantes.

     

     (85) Les Essarts (3) - Château Renaissance... en ruines
    La base de la colonne centrale de l'escalier

     

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    Dans le parc du château

     

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    Une allée dans les sous-bois du parc

     

     (85) Les Essarts (3) - Château Renaissance... en ruines
    Porte Romane datant de 1080, vestige de l’ancienne église, détruite par les colonnes infernales après la révolution.
    Ce portail a été transporté pierre par pierre dans le parc du château.
    Cette porte a été franchie le 18 mai 1305, par Bertrand de Got, archevêque de Bordeaux,
    15 jours avant d’être élu Pape sous le nom de Clément V.


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    Les ruines du château

     

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    Une autre vue des ruines...

     

     (85) Les Essarts (3) - Château Renaissance... en ruines
    La Tour carrée "dite sarrasine" du XII°, seule rescapée des 4 tours d'origine.
    Son escalier à vis fut emprunté par Charles VII et Henri IV pour admirer le paysage depuis le sommet.

     

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    Une des meurtrières dans la Tour

     

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    Une statue de Chouan, dans une vitrine, dans un des bâtiments qui abrite une expo

     

    L'histoire du château remonte à l'époque romaine selon des fouilles menées en 1935 qui ont conclu à la création d'un suovetaurilia : un autel sacrificiel pour l'imploration du dieu Mars. Ensuite, le premier château fort des Essarts (un simple donjon en bois) fut construit sur une butte à l'époque féodale. À partir du XIIIe siècle, les Seigneurs des lieux firent bâtir un château en pierre. Pendant les guerres de Vendée, (1793-1796) le château fut en partie détruit. Les descendants des famille de Lespinay et de Rougé possèdent toujours le château.

    L'Association des amis du vieux château le présente de cette façon :
    Le château des Essarts a plus de 2000 ans d’histoire et constitue l’un des plus importants patrimoine civil et militaire castral du département, sur un camp de transit romain. La motte féodale date du X°, le châtelet d’entrée du XIII°, l’imposante tour carrée -dite sarrasine- du XII° et le Logis Renaissance du XVI°. Au XIX°, un nouveau château a été construit à proximité, l’ensemble implanté dans un parc paysager dessiné par les célèbres frères Bûlher,
    architectes des grands parcs de France.


    Entrée : 5 euros / Tarif réduit : 2,50 euros
    Je précise que je n'ai aucun intérêt dans l'affaire...
    Simplement j'ai été très bien reçu et je me suis régalé à faire cette visite !
    Les recettes reviennent à l'Association des amis du vieux château, pour l'entretien du site.


    Photos réalisées le Mercredi 11 Juin 2014


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  • Coccinelle à 7 points (1) - Coccinella septempunctata

     

    Coccinelle à 7 points (1) - Coccinella septempunctata

     

    Coccinelle à 7 points (1) - Coccinella septempunctata

     

    La Coccinelle à sept points (Coccinella septempunctata) est une espèce de coccinelle paléarctique, courante en Europe. Surnommée « bête à bon Dieu » depuis le Moyen Âge, elle est perçue comme un porte-bonheur et a souvent des surnoms à connotation religieuse : « poulette de la Madone » en Italie, « scarabée de Marie » ou « petit Veau du Seigneur » en Allemagne (Marienkaefer ou Himmelskuchlichen), « bestiole ou oiseau de la Vierge » en Grande Bretagne (Ladybug ou Ladybird).

    Description :
    La longueur totale du corps va de 5,2 à 8 millimètres.

    Les élytres sont rouges avec un rebord en gouttière élytrale, ils ont chacun 3 points noirs plus un point supplémentaire sur la jonction des deux (point sutural noir sur le sillon élytral à la jonction du scutellum, encadré par deux taches blanches de forme triangulaire), pour un total de sept, dont l’espèce dérive à la fois son nom vernaculaire et son nom scientifique (du latin septem = "sept" et punctus = "point").

    Quelques jours après l'accouplement, la femelle pond environ 400 œufs jaunes d'environ 1,3 mm de long sur des parties de plantes qui sont infestées de pucerons, souvent groupés en paquets d'une vingtaine d'éléments à la face inférieure des feuilles, puis elle les abandonne. Les larves d'un gris plombé avec des taches orange et noires, ornées de tubercules portant des épines, ont un mode de vie et un habitat similaire à l'adulte.

    Ses ailes postérieures peuvent battre neuf fois à la seconde, lui permettant d'effectuer de longues migrations maritimes ou en altitude (jusqu'à 2 000 mètres d'altitude). Elle se repose en groupes (phénomène de diapause) une partie de l'été et en automne-hiver sous divers abris (pierres, excavation du sol, humus, écorce, maison) pour réapparaitre au printemps : c'est le phénomène d'estivo-hivernation.

    Prédateurs :
    Ses principaux prédateurs sont des petits rongeurs, des oiseaux et les araignées thomises. Mais, certains insectes, comme la mante religieuse ou certaines réduves comme la Punaise Assassin (Rhynocoris iracundus), dévorent les coccinelles à tous les stades de leur vie.

    La Coccinelle asiatique, espèce invasive qui la concurrence au niveau de la nourriture, mais peut aussi en être un prédateur, la menace dans plusieurs pays européens comme la France ou l'Angleterre.

    Régime alimentaire :
    Le régime alimentaire sténophage de la larve comme de l'adulte consiste en des proies herbivores au corps mou telles que des cochenilles, acariens ou larves d'insectes, parfois des spores de champignons, du nectar et des débris végétaux, mais surtout les pucerons qui représentent 60 % de sa nourriture (elle peut en manger jusqu’à 100 par jour). Cette prédatrice vorace aphidiphage est utilisée par les jardiniers et des cultivateurs pour la lutte biologique, elle a été introduite à cet effet à partir des années 1950 aux États-Unis où elle est devenue l'emblème de six États (Delaware, Massachusetts, New Hampshire, Ohio, Pennsylvanie et Tennessee).


    7 points, comme pour l'Equipe de France dans la Coupe du Monde, qui est donc qualifiée pour la suite.
    Quand j'ai préparé cet article (2 heures avant le début du match France - Equateur),
    je n'avais pas du tout pensé à cette possibilité : y'a pas de hasard !


    Photos réalisées dans la Vallée Verte, le Mardi 6 Mai 2014


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    Le Compagnon Blanc possède d'autres noms : Lychnis à grosses graines, Silène à larges feuilles.

    Famille :
    Famille de l’œillet – Caryophyllaceae

    Hauteur :
    30 à 60 cm

    Fleur :
    Régulière (actinomorphe). Cinq pétales, profondément dentés, environ 3 cm de long.
    Écailles coronaires lobées présentes à la base du limbe. Calice à cinq lobes, enflé. Tube du calice d’environ 2 cm.
    Les fleurs mâles et femelles se trouvent sur des spécimens différents (espèce dioïque).
    Carpelles fusionnés, gynécée à cinq styles. Dix étamines.

    Feuilles :
    Feuilles caulinaires opposées. Limbes ovoïdes à elliptiques, pointus, poilus.
    Feuilles les plus basses à long pétiole, feuilles supérieures sans pétiole.

    Fruit :
    Capsule ovale brun-jaunâtre.

    Habitat :
    Lisières de champs, bords de chemins, prairies de coteaux, environnements habités, ports, friches.

    Période de floraison :
    Mai-Novembre.

    La stratégie d’hibernation de cette espèce dépend de la période à laquelle la graine germe.
    Si la plante n’atteint pas la maturité la première saison, elle hiberne sous forme de rosette de feuilles
    et fleurit l’été suivant.
    De plus, les spécimens qui ont fleuri développent des rosettes pérennes
    dans les aisselles de leurs feuilles les plus basses.
    Le compagnon blanc est donc une plante annuelle, bisannuelle, voire vivace, mais à durée de vie limitée.
    Cette espèce est généralement pollinisée par les papillons de nuit :
    Les fleurs secrètent davantage de nectar et de parfum tard le soir.


    Photos prises dans la Vallée Verte, les 19 Avril, 26 Avril et 4 Mai 2014


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