•  Caille de Chine (2) - Excalfactoria chinensis

    Le mâle

     

     Caille de Chine (2) - Excalfactoria chinensis
    La femelle

     

    La Caille Peinte (Excalfactoria chinensis), également connue sous les noms de Caille Peinte de Chine ou
    Caille de Chine, est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des Phasianidae, de l'ordre des Galliformes.

    De toutes les cailles, cette espèce en est la plus petite.

    Description :
    La Caille de Chine mesure entre 11 et 15 cm pour un poids de 40 grammes environ.

    A l'état sauvage, les mâles se caractérisent par un plumage des parties supérieures d'un brun terne moucheté de noir, d'une poitrine et de flancs gris-bleu tandis que le ventre et l'arrière des flancs reste brun-roux.
    Le menton est noir, orné d'un fer à cheval blanc.
    La femelle, plus terne, est d'un aspect général brun moucheté de petites taches marron et beige.

    En milieu domestique, il est possible de la rencontrer dans des mutations blanche,
    argenté, brune et noire.

    Alimentation :
    Lorsque le mâle trouve un petit insecte, il le tient en évidence dans son bec, se dresse et lance un appel répété à la femelle qui accourt, le reçoit et le mange. À ce moment, celle-ci produit une fiente pâteuse qui est consommée par le mâle. Tout en contribuant à l'alimentation de la femelle en période de ponte, il semble que ce comportement d'échange resserre les liens du couple. Il est aussi possible que la coprophagie d'une fiente partiellement digérée restitue au mâle une partie des éléments nutritifs indispensables (vitamines en particulier) dont il se prive pour alimenter la femelle.

    En captivité, la Caille de Chine peut être nourrie avec des graines pour oiseaux exotiques.
    Elle apprécie aussi les vers de farine et le pissenlit.

    Comportement social :
    La Caille de Chine se rencontre par couples ou en famille de cinq ou six individus. Comme la plupart des cailles, elle répugne à s’envoler, préférant courir entre les tiges herbacées en profitant de sa petite taille. Si elle est forcée, par un chien par exemple, elle décolle brutalement, vole rapidement en ligne droite sur quelques mètres et se repose immédiatement dans la végétation où elle détale à toute vitesse. La nourriture consiste en petites graines de graminées et en menus insectes

    Voix :
    Les deux sexes émettent un doux sifflement assez plaintif, tii-tii-tiou, la dernière syllabe plus basse que les deux autres. Cette caille chante plutôt à la tombée de la nuit mais elle peut chanter toute la journée et même la nuit en début de saison de reproduction. D'un naturel discret, le mâle est sujet à des chants plus fréquents et mélodieux que la femelle, notamment durant les parades, les offrandes d'insectes ou pour retrouver un compagnon.
    On dit qu'il pituite, courcaille.

    Reproduction :
    La Caille de Chine est monogame et les liens du couple sont très étroits. Le nid, parfois dômé, est une petite cavité aménagée au sol, délimitée avec des herbes et des racines. Il est construit par la femelle, le mâle se contentant de collecter des matériaux. Les jeunes sont matures vers l’âge de deux mois et sont capables de se reproduire l’année de leur naissance. La durée d'incubation est de 16 à 18 jours. La femelle pond 4 à 6 œufs par couvée.

    Répartition :
    Cette espèce a une très large répartition géographique qui s’étend en Inde, au Népal, au Sri-Lanka, aux îles Nicobar, au Myanmar, en Thaïlande, dans le sud-est de la Chine, à Taiwan, à Hainan, en Indochine, en Malaisie, aux Philippines, dans toute l’Indonésie, en Nouvelle-Guinée et en Australie. Elle a été introduite aux Mariannes (Guam), à La Réunion et à l’île Maurice.

    Habitat :
    La Caille de Chine est typiquement une espèce de basse altitude mais elle été signalée à 1300m dans les îles de la Sonde, à 2000m dans le sud de l’Inde et à 2400m d’altitude au Sri Lanka.
    Elle se rencontre dans les champs de riz, les chaumes, les friches, les prairies humides, les rives broussailleuses
    des fleuves et rivières, les coteaux couverts de fougères.

    Statut et Conservation :
    Bien que largement répartie, la Caille de Chine est considérée comme peu commune. Elle est très rare en Thaïlande, où pourtant David-Beaulieu la disait commune au Tranninh. Elle est devenue assez rare au Sri lanka, où elle ne se rencontre plus que dans les prairies à l’est de l’île, et en Inde. Sarker n’a plus confirmé sa présence au Bangladesh en 2001. Elle demeure très localisée en Australie. En de nombreuses régions, la diminution de la surface d’habitat favorable, en raison du drainage des prairies humides et des changements de méthodes culturales, est une menace pour la survie de cette espèce.


    J'ai rencontré ces Cailles de Chine dans la serre de L'île aux papillons de Noirmoutier.
    Elles s'y déplacent en liberté et sont très appréciées des visiteurs.


    Photos prises à L'île aux Papillons, le Mercredi 30 Avril 2014


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  • (35) Ille et Vilaine - Saint Malo (2) - Enseignes & Devantures

     

    (35) Ille et Vilaine - Saint Malo (2) - Enseignes & Devantures

     

    (35) Ille et Vilaine - Saint Malo (2) - Enseignes & Devantures

     

    (35) Ille et Vilaine - Saint Malo (2) - Enseignes & Devantures

     

    (35) Ille et Vilaine - Saint Malo (2) - Enseignes & Devantures

     

    (35) Ille et Vilaine - Saint Malo (2) - Enseignes & Devantures

     

    (35) Ille et Vilaine - Saint Malo (2) - Enseignes & Devantures

     

    (35) Ille et Vilaine - Saint Malo (2) - Enseignes & Devantures

     

    (35) Ille et Vilaine - Saint Malo (2) - Enseignes & Devantures

     

    (35) Ille et Vilaine - Saint Malo (2) - Enseignes & Devantures

     

     (35) Ille et Vilaine - Saint Malo (2) - Enseignes & Devantures
    Et une excellente glace, venant d'un bon glacier, ça vous tente ?

     

    Pour mon deuxième article sur Saint Malo, j'ai choisi de vous présenter quelque chose de différent.
    On reviendra aux beaux paysages dans un prochain post.
    Aujourd'hui je me suis attardé sur les enseignes et les devantures, qui attirent toujours mon oeil !
    J'espère que cette série saura vous plaire.


    Photos prises à Saint Malo, le Jeudi 15 Mai 2014


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  • Argus Vert (1) - Callophrys rubi

     

    Argus Vert (1) - Callophrys rubi

     

    La Thècle de la Ronce ou Argus Vert, (Callophrys rubi), est un papillon de la famille des Lycaenidae,
    de la sous-famille des Theclinae et du genre Callophrys.

    Noms vernaculaires :
    La Thècle de la Ronce ou Argus Vert se nomme en anglais Green Hairstreak,
    en allemand Brombeerzipfelfalter et en espagnol Cejialba.

    Description :
    Les mâles et femelles de ce petit papillon sont identiques. Le dessous des ailes est vert, le dessus brun grisâtre. Le front vert et le fin pourtour des yeux blanc différencient cette espèce de la Thècle de l'Arbousier (Callophrys avis).

    Chenille :
    La chenille, petite et trapue, possède une tête rétractile marron et un corps vert avec une bande dorsale foncée,
    des dessins obliques vert foncé et jaunâtre et sur les flancs une paire de lignes jaunâtres.

    Période de vol et Hivernation :
    L'Argus Vert hiverne au stade nymphal.
    Pour certains, il vole en une génération (univoltin), généralement de mars à juin,
    mais quelques-uns ont été vus en juillet et début août.

    Répartition :
    La Thècle de la ronce est présente en Afrique du Nord, dans toute l'Europe, en Asie Mineure
    et dans tout le nord de l'Asie en Russie et en Sibérie.
    Elle est présente dans tous les départements de France métropolitaine.

    Habitat :
    Les lieux sont très variés jusqu'à 2 200 mètres, jardins comme lieux herbus, clairières, lisières, landes.

    Protection :
    Pas de statut de protection particulier.


    Je dois tout d'abord faire une petite rectification par rapport au papillon que j'ai publié il y a quelques jours : ICI
    Il ne s'agissait pas d'un Azuré Commun, mais d'un Cuivré Fuligineux.
    Je suis allé un peu vite dans mon identification. Merci à Vadou pour m'avoir indiqué mon erreur.

    Tout comme le Cuivré Fuligineux, j'ai rencontré cet Argus Vert en Bretagne, dans le Finistère.
    C'est seulement la 4° fois que je croisais ce papillon, alors j'étais vraiment content.
    De plus, il a été extrèmement coopératif, me laissant le photographier sous tous les angles.
    Et puis il a choisi un support des plus agréables pour être immortalisé (des Pervenches des Bois) !


    Photos prises en Bretagne, le Vendredi 16 Mai 2014


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