• Carte Géographique (5) - Araschnia levana

     

    Carte Géographique (5) - Araschnia levana

     

    Le Carte géographique (Araschnia levana) est un papillon diurne de la famille des Nymphalidae,
    de la sous-famille des Nymphalinae et du genre Araschnia.

    Son nom provient du motif de réseau de traits blancs qui orne le revers de l'aile
    et évoque un réseau routier sur une carte.

    Noms vernaculaires :
    La Carte géographique se nomme Landkärtchen ou Landkärtchenfalter en allemand,
    Map en anglais et Rusałka kratkowiec en polonais.

    Description :
    Cette espèce présente plusieurs générations successives chaque année avec un fort dimorphisme saisonnier.

    Les individus nés au printemps, la forme dite levana, sont clairs, le dessus des ailes est orangé
    fortement dessiné de blanc et de noir (couleurs également présentes sur la chenille).

    Ceux de la génération estivale, la forme dite prorsa, sont noirs avec une bande blanche et une étroite ligne sub-marginale rouge foncé, le dessous étant violacé parcouru d'un réseau de traits blancs
    évoquant les routes sur une carte géographique.

    La forme dite « porima Linné », noire à bandes fauves, est rare.

    Envergure : 3 à 4 cm

    Oeufs :
    La ponte comporte un alignement de 6 à 20 œufs, 10 en moyenne, collés au revers de feuilles d'ortie, la plante hôte.

    Chenilles :
    Les chenilles grégaires sont visibles en mai-juin et août-septembre pour la seconde génération
    qui hiverne en chrysalide.

    Période de vol et Hivernation :
    Les périodes de vol vont de fin mars à mai, puis mi-juin à septembre, en deux générations successives (moins nombreux à la première génération). Au nord de la Méditerranée (dans le sud-ouest de la France), une troisième émergence se produit en septembre (ou dans le nord les années très chaudes).

    Plante hôte :
    La plante-hôte est la grande ortie Urtica dioica.

    Comportement territorial :
    Des poursuites et éloignements de congénères sont observés chez le mâle,
    devant les lisières et au-dessus des buissons
    .

    Répartition :
    Araschnia levana est présent en Eurasie, jusqu'à 1 600 m d'altitude.

    En France métropolitaine, sa présence est sûre dans tous les départements
    sauf la Corse, le Var, les Alpes-de-Haute-Provence et les Bouches-du-Rhône.

    Habitat :
    Son habitat, ce sont les lisières, notamment les lisières de clairières de bois clair, les bosquets et les haies s'épaississant en bosquets ou connectées à une zone boisée, les mégaphorbiaies,
    jusqu'à une altitude maximum de 1 500 m.

    Protection :
    Pas de statut de protection particulier.

    Menaces sur les papillons de jour :
    Le fauchage trop systématique des orties pourrait être une des causes de sa régression locale, de même que la généralisation de l'usage des insecticides qu'on retrouve en plaine et dans certaines zones plus élevées en petite quantité jusque dans les eaux de pluies, les brumes, les rosées.

    Tous les papillons de jour sont sensibles aux aléas météorologiques (variations et moyennes de température en particulier). Localement au moins, l'espèce semble pouvoir être vulnérable à des aléas climatiques globaux.

     

    En ce qui concerne le petit jeu sur mon article d'hier, le résultat sera donné demain.


    Vous pouvez voir d'autres photos de ce beau papillon de nos contrées ici : Carte Géographique

    J'ai terminé hier la mise en ligne de ma Galerie Photo consacrée aux : Papillons d'Europe
    67 espèces de papillons de France y disposent chacun d'une galerie spécifique avec de nombreuses photos.
    J'ai passé des centaines d'heures pour faire le tri dans mes photos, les mettre en forme, et les publier.
    N'hésitez pas à visiter ces galeries, c'est ma seule récompense pour tout ce travail.
    La prochaine étape est de terminer la Galerie des Papillons Exotiques, qui comporte déjà 9 espèces.
    L'ensemble de ma Galerie Photo comporte à ce jour 1.700 photos, et ça va continuer...


    Photos prises dans la Vallée Verte, le Dimanche 4 Mai 2014


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  • (85) Vendée - Les Essarts (4) - Crypte du XII°

     

    (85) Vendée - Les Essarts (4) - Crypte du XII°

     

    (85) Vendée - Les Essarts (4) - Crypte du XII°

     

    (85) Vendée - Les Essarts (4) - Crypte du XII°

     

    (85) Vendée - Les Essarts (4) - Crypte du XII°

     

    (85) Vendée - Les Essarts (4) - Crypte du XII°

     

    (85) Vendée - Les Essarts (4) - Crypte du XII°

     

    (85) Vendée - Les Essarts (4) - Crypte du XII°

     

    (85) Vendée - Les Essarts (4) - Crypte du XII°

     

    (85) Vendée - Les Essarts (4) - Crypte du XII°

     

    (85) Vendée - Les Essarts (4) - Crypte du XII°

     

    (85) Vendée - Les Essarts (4) - Crypte du XII°

     

    (85) Vendée - Les Essarts (4) - Crypte du XII°

     

    (85) Vendée - Les Essarts (4) - Crypte du XII°

     

    (85) Vendée - Les Essarts (4) - Crypte du XII°

     

    La crypte des Essarts, a été classée à l’inventaire des Monuments historiques le 16 août 1971.
    Elle est ce qui nous reste de l’ancien Prieuré Saint-Pierre qui servait d’église paroissiale.
    Ce prieuré est mentionné pour la première fois dans une charte de 1182,
    consignée dans les manuscrits de Don Fonteneau et par laquelle Pierre d’Apremont,
    Seigneur des Essarts, fait une donation «à Dieu et à Sainte-Marie de Luçon».

    Ce prieuré dépendait donc de l’abbaye Sainte-Marie de Luçon qui fut élevé par la suite en évêché.
    Cette crypte est le vestige le plus significatif de l’ancienne église romane dont il reste
    également le portail qui a été démonté pierre par pierre puis remonté dans le parc
    du Château voisin, derrière le cimetière de la Capéterie.

    La construction remonte à la fin du XIIème siècle.
    Elle forme un espace rectangulaire terminé en hémicycle à trois nefs d’égale largeur.
    Les dimensions sont relativement vastes pour une crypte : 11 mètres sur 4 mètres.
    Le couvrement de l’ensemble est assuré par des voûtes d’arêtes reposant sur deux files de cinq colonnes et sur
    des colonnettes jumelées, séparées par un petit dosseret et disposées en applique sur les murs latéraux.

    Les chapiteaux gainés sont ornés de volutes et de coquilles Saint-Jacques.
    Seules, les voûtes de l’hémicycle sont anciennes.
    Elles sont plus hautes que celles des nefs qui ont été renforcées au XIXème siècle.
    Elles avaient été réhabilitées en briques (elles ont été enduites voici quelques années).
    L’éclairage du chevet de la crypte était assuré par trois fenêtres.
    L’une d’elles s’est trouvée murée lors de la construction de l’église au XIXème siècle.

    Une porte murée est visible dans le mur nord.
    Elle devait donner accès à l’extérieur avant l’édification de la nouvelle église.
    Les accès se faisaient par deux escaliers ; celui du côté sud a été dégagé et sort dans le bas-côté sud de l’église.

    On peut remarquer des restes de peinture murale sur le mur nord près de l’accès actuel et dans
    l’hémicycle à gauche où l’on distingue un ange balançant un encensoir.
    La qualité du dessin nous fait regretter la disparition des autres parties.

    Au centre de la crypte se trouve une source captée sous l’une des piles (aujourd’hui couverte).
    Cette source expliquerait peut-être l’implantation d’un lieu de culte.


    Quelques précisions techniques :
    Comme pour la visite de l'église St Pierre qui se trouve au-dessus, je n'avais pas de trépied.
    Dans l'église j'avais pu faire certaines des photos en appuyant mon appareil sur le dossier d'une chaise.
    Mais dans la Crypte aucune chaise, alors toutes les photos ont été faites à main levée.
    La première photo est au 30° de seconde.
    Sur les 14 autres photos, 4 ont été faites avec un flash cobra.
    Les 10 photos qui restent ont donc été faites sans flash, à main levée, au 10° de seconde.
    Y'a pas intérêt à trembler ! Mais aucune de mes photos n'était floue, ce qui prouve 2 choses :
    Que je ne tremble pas :-) , et que le système de stabilisation est efficace...

    Vous pouvez remarquer également des éclairages, des luminosités et des couleurs différentes.
    J'aime jouer avec les réglages dont je dispose pour effectuer des clichés variés.

    Un petit jeu pour terminer : serez-vous capable de me dire quelles sont les 4 photos prises au flash ?
    Une seule, c'est assez facile, mais il faut me donner les 4... Je vous lance le défi ... :-)
    Je donnerai les noms de ceux qui auront trouvé dans un prochain article.


    Photos réalisées le Mercredi 11 Juin 2014


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  • Hecalé (3) - Heliconius hecale

     

    Hecalé (3) - Heliconius hecale

     

    Hecalé (3) - Heliconius hecale

     

    Heliconius hecale est un insecte lépidoptère appartenant à la famille des Nymphalidae,
    à la sous-famille des Heliconiinae et au genre Heliconius.

    Noms vernaculaires :
    Il se nomme Hecalé en français et Tiger Longwing ou Hecale Longwing en anglais.

    Description :
    C'est un grand papillon aux ailes allongées et arrondies de couleur orange orné de marron. Les ailes antérieures sont orange avec un apex marron, une barre jaune ou des taches blanches, puis quelques taches marron. Les ailes postérieures sont orange bordées de marron et marquées d'une barre marron.

    Le revers présente la même ornementation.

    Chenilles :
    Les chenilles sont blanches avec des épines et des cornes noires alors que la tête est orange.

    Plantes hôtes :
    Les plantes hôtes de sa chenille sont des Granadilla et Distephana (Passifloraceae).

    Répartition :
    Il est présent en Guyane, en Guyana, au Surinam, au Nicaragua, à Panama, en Équateur, au Vénézuela,
    au Guatemala, au Honduras, en Colombie, en Bolivie, au Brésil et au Pérou.

    Habitat :
    Il réside dans la forêt.


    Comme tous les papillons exotiques que je vous présente, il provient de L'île aux Papillons de Noirmoutier,
    où les papillons volent en liberté, dans une grande serre tropicale, au milieu des visiteurs.


    Photos réalisées le Mercredi 30 Avril 2014


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